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Chaque semaine, nous mettons en lumière les données économiques, les réalités sociales et surtout les dynamiques porteuses d’espoir qui traversent nos territoires d'Outre-mer.
L’actualité essentielle en Europe
Paris, le 12 octobre 2025
Composition du Gouvernement : publiée ce 12 octobre 2025
La composition du Gouvernement est désormais connue. Concernant les Outre-mer, du changement au Ministère des Outre-mer, Mme Naïma MOUTCHOU, Ministre des outre-mer.
Liste des Ministres composant le 2ème Gouvernement du Premier Ministre, M. Sébastien LECORNU
• M. Laurent Nunez, Ministre de l’intérieur
• Mme Catherine Vautrin, Ministre des armées
• M. Jean Pierre Farrandou, Ministre du travail et des solidarités
• Mme Monique Barbut, Ministre de la transition écologique
• M. Gérald Darmanin Garde des sceaux, Ministre de la justice
• M. Roland Lescure, Ministre de l’économie
• M. Serge Papin, Ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat et du tourisme et du pouvoir d’achat
• Mme Annie Genevard, Ministre de l’agriculture
• M. Edouard Geffray, Ministre de l’éducation nationale
• M. Jean-Noël Barrot, Ministre de l’Europe et des affaires étrangères
• Mme Rachida Dati, Ministre de la culture
• M. Stéphanie Rist, Ministre de la santé, des familles, de l’autonomie et des personnes handicapées
• Mme Naïma Moutchou, Ministre des outre-mer
• Mme Françoise Gatel, Ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation
• Mme Amélie de Montchalin, Ministre de l’action et des comptes publics
• M. Philippe Baptiste, Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’espace
• Mme Marina Ferrari, Ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative
• M. Philippe Tabarot, Ministre des transports
• M. Vincent Jeanbrun, Ministre de la ville et du logement
L’actualité essentielle en Europe
Paris, le 10 octobre 2025
Paris - le 10 octobre 2025 L’information est tombée peu avant 22h00 à Paris, le Président de la République M. Emmanuel MACRON a renommé M. Sébastien LECORNU, Premier Ministre. Quatre jours après avoir déposé sa démission, M. LECORNU revient aux affaires à Matignon.
L’actualité essentielle en Europe
Paris, le 06 octobre 2025
Analyse : la démission éclair de M. Sébastien LECORNU et ses conséquences
Paris, 6 octobre 2025 – Moins d’un mois après son arrivée à Matignon, M. Sébastien LECORNU a remis sa démission au Président de la République, M. Emmanuel Macron. Une sortie brutale qui plonge à nouveau la vie politique française dans l’instabilité et soulève de multiples interrogations sur l’avenir institutionnel du pays.
Que se passe-t-il en France ?
Un gouvernement record par sa brièveté
Le gouvernement Lecornu restera dans l’histoire comme le plus éphémère de la Ve République : quatorze heures seulement après l’annonce de sa composition, son chef a rendu les clefs de Matignon. Derrière cette fulgurance, un constat implacable : sans majorité claire et sans consensus au Parlement, aucun exécutif ne parvient à gouverner durablement depuis les législatives anticipées de 2024.
Les raisons d’un renoncement
Dans sa déclaration, M. Sébastien LECORNU a invoqué « des conditions qui ne sont plus réunies » pour exercer sa mission. Il a dénoncé les « appétits partisans » et refusé d’utiliser l’article 49.3, pourtant arme traditionnelle des gouvernements minoritaires. Cette ligne de rupture – gouverner sans contrainte, mais sans passage en force – s’est vite révélée intenable face aux motions de censure brandies par l’opposition et aux divisions internes de la majorité.
Les réactions politiques
La classe politique a accueilli la démission avec un mélange de stupeur et d’opportunisme :
• À droite, Les Républicains, tiraillés entre participation et retrait, ont salué « un geste lucide », tout en se préparant à affronter de possibles élections anticipées.
• À l’extrême droite, Mme Marine Le Pen réclame une dissolution immédiate de l’Assemblée : « La France ne peut pas rester dans ce chaos permanent. »
• À gauche, M. Jean-Luc Mélenchon exige l’examen de la motion de destitution visant le Président de la République, M. Emmanuel Macron, tandis que M.Olivier Faure, pour le PS, évoque une « décision digne, face à l’impasse politique ».
Conséquences économiques et sociales
L’instabilité politique se reflète déjà sur les marchés : le CAC 40 a chuté de plus de 2 %, tandis que la dette française est sous pression. Au-delà des indicateurs financiers, la population exprime un profond désarroi. « On a l’impression que plus rien ne tient », confiait ce matin à Paris une commerçante du quartier de la Bastille. Dans les sondages, la confiance dans les institutions atteint un plancher historique.
Les perspectives à moyen terme
Trois scénarios se dessinent désormais :
1. Un nouveau Premier ministre pourrait être nommé rapidement, mais les chances de trouver une personnalité de consensus paraissent limitées.
2. Une dissolution de l’Assemblée nationale pourrait offrir une sortie par les urnes, mais au risque d’accentuer la fragmentation politique.
3. Un statu quo fragile, où le gouvernement démissionnaire gère les affaires courantes, au prix d’une paralysie politique.
La succession des gouvernements éphémères (Bayrou, puis Lecornu) illustre l’épuisement du modèle institutionnel de la Ve République face à un Parlement éclaté. De plus en plus de voix évoquent une nécessaire réforme institutionnelle, voire un passage à une VIe République.
En conclusion
La démission de M. Sébastien Lecornu n’est pas seulement un épisode de plus dans la chronique de l’instabilité française : elle constitue un symptôme alarmant d’un système politique à bout de souffle. Si le Président de la République M. Emmanuel Macron choisit la dissolution, il pariera une fois encore sur les urnes pour rétablir une majorité – un pari qui, jusque-là, ne lui a guère réussi.
Illustration vidéo
"Les conditions ne sont pas remplies" : le Premier ministre Sébastien Lecornu a démissionné|LCI
crédit vidéo - LCI - YouTube
L’actualité essentielle en Europe
Paris, le 19 septembre 2025
Quel bilan après la grève du 18 sept.2025 ?
Paris : Média Caraïbes vous dresse un bilan après une journée de grève et de mobilisation sociale d’ampleur exceptionnelle, ce jeudi 18 septembre 2025 en France. Une forte mobilisation, des tensions maîtrisées et un appel au dialogue du Premier Ministre sont les principaux points à retenir.
Au lendemain de la journée de grève et de manifestations du 18 septembre, syndicats et gouvernement livrent des bilans contrastés d’un mouvement qui a fortement mobilisé partout en France.
Une mobilisation d’ampleur
Selon le ministère de l’Intérieur, environ 500 000 personnes ont défilé dans les rues ce jeudi. Les syndicats, eux, revendiquent plus d’un million de manifestants dans plus de 250 villes. L’Éducation nationale a été particulièrement touchée, avec 17 % de grévistes selon le ministère, un chiffre que les syndicats jugent largement sous-estimé.
Les transports ont également été fortement perturbés : plusieurs lignes SNCF et RATP ont tourné au ralenti, de nombreuses écoles et crèches ont fermé leurs portes, et les services publics ont fonctionné de manière réduite.
Des débordements en marge des cortèges
Si la grande majorité des cortèges s’est déroulée dans le calme, des tensions ont éclaté dans plusieurs grandes villes. À Paris, Lyon et Rennes, des heurts ont opposé manifestants radicaux et forces de l’ordre. Le ministère de l’Intérieur fait état de 181 interpellations dans la journée, certains bilans évoquant plus de 300 au niveau national.
Le Premier ministre a condamné « avec la plus grande sévérité » les violences et dégradations constatées en marge de certaines manifestations, tout en rappelant que « la liberté de manifester doit s’exercer dans le respect des lois ».
Les points à surveiller pour l'économie de la France
Les syndicats, portés par le succès de cette journée, laissent planer la menace d’un nouveau temps fort de mobilisation si leurs revendications restent lettre morte.
Pour le gouvernement, l’équation s’annonce délicate : répondre à la colère sociale sans compromettre les équilibres financiers déjà fragiles.
Il faudra surveiller ces points :
• Les réponses concrètes que le gouvernement proposera aux syndicats (hausse des minima sociaux, modifications fiscales, mesures d’apaisement ou de redistribution).
• Le calendrier des réunions entre le Premier ministre et les syndicats pour voir s’il y a des concessions.
• Les conséquences sur le budget 2026 : quelles économies seront maintenues, quels postes budgétaires pourraient être révisés ou ajustés.
Chiffres-clés de la grève du 18 septembre
Manifestants
500 000 (Intérieur) / +1 million (CGT)
Villes mobilisées
+250 cortèges en France
Éducation nationale
17 % de grévistes (ministère) / beaucoup plus selon syndicats
Transports
1 train sur 3 en moyenne à la SNCF, métro/bus/tram fortement perturbés
Interpellations
181 (ministère) / plus de 300 selon d’autres bilans
L’actualité essentielle en Europe
Paris, le 17 septembre 2025
Prendre son mal en patience !
Paris : Ce jeudi 18 septembre, la France devrait connaître une journée de grève et de mobilisation sociale d’ampleur exceptionnelle. À l’appel de l’intersyndicale, plus de 250 cortèges sont déjà annoncés dans tout le pays, de Paris à Marseille, en passant par Lille, Lyon, Toulouse ou encore Rennes. Les syndicats entendent hausser le ton face au gouvernement, dans un contexte de tensions sociales persistantes.
Écoles et services publics mobilisés
L’Éducation nationale devrait elle aussi être particulièrement touchée. De nombreux enseignants du primaire comme du secondaire ont annoncé leur intention de se joindre au mouvement, ce qui entraînera la fermeture de certaines écoles et collèges. Les services publics ne seront pas épargnés : guichets administratifs, crèches municipales ou encore hôpitaux pourraient fonctionner au ralenti.
Une mobilisation interprofessionnelle
Cette journée s’inscrit dans un mouvement interprofessionnel, rassemblant enseignants, cheminots, soignants, fonctionnaires, mais aussi salariés du privé. L’intersyndicale appelle à faire de cette date une démonstration de force, dénonçant à la fois la dégradation du pouvoir d’achat, les conditions de travail et la réforme des services publics.
Des défilés partout en France
Plus de 250 manifestations sont prévues. À Paris, le cortège partira en début d’après-midi depuis la place de la République pour rejoindre Nation. En région, les grandes villes accueilleront également des défilés, avec un fort dispositif de sécurité attendu.
Cette mobilisation du 18 septembre pourrait constituer un test pour la suite du mouvement social. Les syndicats misent sur une participation massive pour contraindre le gouvernement à infléchir sa politique.
Pratique – Grève du jeudi 18 septembre : perturbations et rendez-vous
🚆 Transports SNCF
Prévisions et impacts :
1 train sur 3 en moyenne sur les grandes lignes. TER très perturbés, nombreuses suppressions.
🚇 RATP (Île-de-France)
Prévisions et impacts :
Métro : fortes perturbations, certaines lignes fermées, d’autres avec 1 train sur 2 aux heures de pointe. Bus et tramways également ralentis.
🚌 Réseaux urbains régionaux
Prévisions et impacts :
Perturbations à Lyon (TCL), Marseille (RTM), Bordeaux (TBM)… Infos à vérifier sur les sites locaux.
🏫 Écoles et éducation
Prévisions et impacts :
Fort taux de grévistes annoncé. Nombreuses écoles fermées, cantines et périscolaire réduits. Collèges et lycées également touchés.
🏛️ Services publics
Prévisions et impacts :
Mairies et administrations : accueil limité. Crèches : fermetures prévues. Hôpitaux : service minimum assuré.
📢 Manifestations principales
Paris : 14 h, départ République → Nation
Lyon : 11 h, Manufacture des Tabacs
Marseille : 10 h 30, Vieux-Port
Toulouse : 10 h, place Arnaud-Bernard
Lille : 14 h 30, Porte de Paris
+ plus de 250 villes mobilisées